L'artisanat turc couvre tous les domaines. Blousons, chaussures et sacs en tout genre : le cuir et les peaux sont particulièrement bon marché. Le style local est, hélas, de plus en plus mis en concurrence avec des copies (médiocres) de marques occidentales. Parmi les productions particulières à la Turquie, on trouve l'écume d'Eski?ehir, dont on fait des pipes. Parmi les nombreuses épices à rapporter, attention au « safran », qui provient souvent d'une autre plante, d'un goût différent et sans relief.
Tapis
Choisi chez un marchand honnête, le tapis(hali) peut être une affaire. Le plus authentique reste le kilim, turc par excellence. Mais on trouve surtout une production, du reste, de bonne qualité, inspirée par d'anciens modèles persans, afghans voire... chinois !
Antiquités
Des centaines de gisements archéologiques sont en friche. Y ramasser des objets peut conduire à la prison ferme. Tout comme acheter aux riverains leurs trouvailles, ce qui les encourage, en outre, à saccager des sites entiers pour revendre leurs trésors plus cher que chez un numismate européen ! Reproductions ou non, les antiquités acquises au Grand Bazar sont rarement des aubaines. Néanmoins, des objets étonnants sommeillent dans la poussière des boutiques des brocanteurs et des artisans de Scutari, ainsi qu'aux puces de Beyo?lu. Pour éviter les problèmes à la douane, les bibelots antérieurs au XIXe siècle doivent recevoir une autorisation d'exportation, signée par le conservateur du musée le plus proche - les marchands aident parfois à simplifier les démarches. Consultez les bons plans des voyageurs en Turquie