A Dakar, l'eau du robinet est potable, mais dégage une odeur javelisée. Partout ailleurs, ne boire que de l'eau provenant de bouteilles capsulées. Se méfier des glaçons.
Electricité
220 volts partout.
Hébergement
Le Sénégal possède une infrastructure hôtelière bien diversifiée, des campements villageois aux hôtels 5 étoiles (normes du pays). Elle s'inscrit parmi les meilleures du continent africain. Même si Dakar compte d'excellents hôtels d'affaires, ce sont les hôtels de loisirs et les clubs de vacances qui se taillent la part du lion, de la Petite Côte à la Casamance. La plupart du temps, ils bénéficient d'une architecture d'inspiration locale très réussie. Propres à la Casamance, les campements sont gérés par la communauté villageoise dont ils dépendent. Ils procurent aux villages une source de revenus permettant le financement d'équipements collectifs. Il s'agit de vraies cases, construites dans le style de la région. Leur confort se révèle succinct, mais elles permettent des rapports humains authentiques, voire une réelle communion avec les habitants, dont on peut partager les repas, les fêtes, les cérémonies.
Heure locale
En hiver, quand il est midi à Dakar, il est 13 h à Paris. En été, quand il est midi à Dakar, il est 14 h à Paris.
Horaires d'ouverture
Banques ouvertes du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 11 h et de 14 h 30 à 16 h. Grands magasins ouverts du lundi au samedi, de 8 h à 12 h et de 16 h à 19 h 30. Administrations ouvertes du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 13 h et de 13 h 30 à 16 h. Dans les restaurants des grandes villes, les repas sont généralement servis de 12 h 30 à 14 h et de 19 h 30 à 22 h 30.
Informations touristiques
A Dakar, il faut feuilleter Le Dakarois et Le Panda, deux journaux gratuits, notamment distribués dans les hôtels et dans les restaurants, et qui sont pleins de renseignements touristiques précieux : manifestations, horaires, numéros de téléphone, transports, etc. Les hôtels et les clubs de la Petite Côte et de la Casamance possèdent toutes les informations touristiques régionales souhaitables et organisent des excursions, individuelles ou en groupe. Les bureaux de tourisme, quand ils existent, sont plutôt décevants, même à Dakar : les rares documents disponibles ont souvent plusieurs années d'existence.
Marchandage
Un rite considéré comme un jeu par certains visiteurs, comme une corvée par d'autres. En général, le prix annoncé d'entrée est très surévalué, voire complètement fantaisiste, sauf, bien sûr, dans les magasins qui affichent leurs tarifs. Toujours demeurer patient et souriant, entrer apparemment dans le jeu du vendeur, ne pas hésiter à accomplir un ou deux faux départs, peser ostensiblement le pour et le contre, parler du temps qu'il fait entre deux enchères… Le marchandage constitue un véritable sport ! Il ne faut jamais perdre de vue que les Sénégalais ont beaucoup d'humour, et l'apprécient en retour. Au bout du compte, les prix baissent souvent de moitié.
Poste et communications
Les bureaux de poste sont ouverts de 8 h à 12 h et de 15 h à 18 h 30 ; la grande poste de Dakar, elle, demeure ouverte de 8 h à 19 h. Les boîtes aux lettres, dont le format et la couleur varient, ne sont pas toujours faciles à repérer. L'acheminement du courrier vers l'Europe est très long, sauf à partir de la capitale (un minimum de 3 jours, quand même). Le téléphone fonctionne bien, les cabines téléphoniques à carte sont aujourd'hui nombreuses. Pour téléphoner du Sénégal ou de la Gambie à la France : 00 + indicatif du pays + indicatif régional sans le 0 + numéro du correspondant. Pour téléphoner de la France au Sénégal : 00 221 8 + numéro du correspondant (6 chiffres). Fax dans tous les hôtels. Pour téléphoner de la France à la Gambie : 00 220 + numéro du correspondant.
Pourboire
Il n'est pas obligatoire, mais l'usage veut qu'on laisse de 5 à 10 % du montant de l'addition ou de la prestation aux garçons de café, aux serveurs des restaurants, aux chauffeurs de taxi.
Sécurité
Le Sénégal est un pays assez sûr, à condition d'y éviter la provocation : appareils photographiques et caméras ostensiblement promenés sur le ventre, billets de banque bruyamment déballés et comptés, tenue vestimentaire ridicule ou indécente, voiture abandonnée n'importe où et sans surveillance, promenades nocturnes en solitaire, etc. Depuis lontemps, les Sénégalais sont considérés comme très hospitaliers. Aujourd'hui, le phénomène des bana-banas (voir ce mot) entame un peu cette réputation, notamment à Dakar, Mbour et Ziguinchor. Mais ils ne représentent qu'une petite minorité, face à un peuple qui demeure, dans son ensemble, accueillant et chaleureux malgré ses difficultés économiques. En Gambie, une plus grande prudence s'impose dans les rues de Banjul, surtout la nuit, malgré la présence d'une police « very british ».
Bakchich
A l'origine, c'était un cadeau de bienvenue. Aujourd'hui, c'est une pratique qui empoisonne les relations humaines. Personne n'y échappe, à tous les niveaux de la société. Aux enfants, mieux vaut donner des crayons et des bonbons que des pièces de monnaie. Toujours essayer de confier le bakchich à une personne responsable (le chef de village, le guide officiel, l'instituteur), qui le redistribuera à bon escient.
Bana-banas
Parfois simples vendeurs à la sauvette, souvent véritables escrocs, ils cherchent à tirer profit des visiteurs, soit par le sourire, soit par l'intimidation, voire l'insulte. Enfants ou adultes, ils sont nombreux dans les quartiers touristiques de Dakar, mais aussi dans les sites les plus visités de la Petite Côte et de la Casamance. Pour s'en débarrasser, le mieux est de ne jamais répondre à leurs interpellations et de garder son calme. Ce genre d'attitude les conduit vite à chercher une autre proie.