Dans les familles italiennes, les grands-parents représentent un pilier, et sont à ce titre traités avec le plus grand respect. Ils s'occupent le plus souvent de l'éducation des enfants jusqu'à l'âge de 3 ans, car l'Etat n'apporte aucune aide financière aux femmes qui travaillent, et les crèches croulent sous le nombre de demandes, qui dépassent largement le nombre de places disponibles. Aussi, l'entraide familiale joue-t-elle un rôle capital. Le cliché de la grande famille italienne composée des grands-parents, oncles, tantes et cousins, a toutefois perdu de sa force. Mais l'amitié est toujours une valeur profonde, que l'on défend à tout prix dans les grandes villes, où les distances empêchent parfois les rencontres. La plus grande révolution sociale a eu lieu dans les années 1970, lorsqu'on a introduit le divorce et légalisé l'avortement. Aujourd'hui, la jeunesse italienne est semblable à celle des autres villes d'Europe : les jeunes sortent et fréquentent assidûment les discothèques et les bars. Peut-être est ce pour cette raison que 97 % d'entre eux n'obtiennent pas de diplôme universitaire... La renommée de l'hospitalité italienne est encore bien vivante : les gens invitent plus volontiers leurs amis à la maison, plutôt que de se retrouver au restaurant.