La cuisine mauricienne, au confluent des traditions culinaires de l'Europe, de l'Afrique, de la Chine et de l'Inde, présente autant de richesse que de variété. Aux nombreux fruits et légumes de l'île s'ajoutent tous les produits tropicaux et un vaste éventail d'épices. Les poissons tiennent le haut de la table, et leurs seuls noms constituent déjà tout un programme : dame berrie, sacré chien, gueule pavée, maman rouge, vieille la boue, maman tombée, etc. Le riz apparaît comme le produit de base, souvent associé aux tomates, aux oignons, aux piments, à l'ail et au gingembre. Mélange de fruits et légumes, le « rougail » compte parmi les préparations mauriciennes les plus populaires. Le « vindaye », lui, est une sauce très épicée à base d'ail ou de vinaigre, utilisée pour la macération des poissons. Ensemble d'épices, le cari, typiquement indien, accommode le poisson, la crevette, le cerf, la volaille et la chevrette. Très raffiné, le coeur de palmier, servi frais, entre dans la composition de la fameuse « salade du milliardaire ». C'est une spécialité qu'il faut goûter sans faute, comme le filet de marlin fumé, plus récemment apparu sur le marché, mais aussi le caneton à la mangue et les huîtres au four.
Boissons
L'île distille plusieurs rhums et brasse plusieurs bières (la Blue Marlin et la Phoenix notamment), les uns et les autres de bonne qualité. Au stade expérimental, la production viticole reste une curiosité. Les vins sud-africains sont présents en force sur le marché. En principe, l'eau des hôtels est potable, mais mieux vaut boire une eau capsulée. Le café, en provenance des plantations de Chamarel, est vraiment délicieux, comme le thé local, souvent associé à la vanille.