La Chine marche à deux vitesses. D'un côté, des autoroutes, des aéroports ultramodernes desservis par des voies express, de l'autre, des routes tout juste empierrées ou goudronnées depuis trop longtemps, sillonnées par des motoculteurs attelés qui font office de bus, des omnibus s'arrêtant dans toutes les petites gares.
Avion
Les liaisons aériennes intérieures sont assurées par six compagnies issues du démantèlement de la CAAC, administration de l'aviation civile de Chine, qui contrôlait autrefois l'intégralité des vols chinois, et 26 autres compagnies locales, toutes équipées d'un très bon matériel.
Train
Le train est le moyen le plus pratique et le plus économique de circuler en Chine. Il est lent (entre 50 et 80 km/h en moyenne), mais ponctuel. On distingue deux classes et quatre types de sièges : les « sièges durs» (yingzuo, en Skaï ou en bois, au dossier très raide), bondés et enfumés ; les « couchettes dures » (yingwo, en Skaï sur trois niveaux, formant des compartiments de six places non fermés) ; les « sièges mous» (ruanzuo, larges et confortables) ; les « couchettes molles » (ruanwo, confortables, installées par quatre dans des compartiments fermés, à air conditionné). Deux trains quotidiens à grande vitesse existent entre Pékin et Shanghai (trajet de nuit, durée 14 h).
Bus
Le réseau routier chinois s'est beaucoup amélioré, et les bus sont un moyen de transport très modique pour de courtes ou longues (couchettes) distances… à condition de déchiffrer le chinois ou d'avoir fait écrire le nom de sa prochaine destination, car tout est affiché en caractères chinois.
En ville
Très bon marché, les autobus circulent entre 5 h et 22 h. Ils sont difficiles à utiliser si l'on ne lit pas le chinois car, si les arrêts d'autobus comportent un panneau avec les numéros des lignes qui y font arrêt, les itinéraires sont rédigés en caractères. Il est plus facile de circuler en taxi, maintenant nombreux y compris dans les petites villes. On paie la somme indiquée au compteur.