C'est dans ce domaine que les contrastes sont les plus flagrants. Il y a quelques années, les Brésiliens avaient l'habitude d'appeler leur pays « Belindia », soit un mélange de Belgique et d'Inde, de développement et de misère. L'habitant des grands centres urbains vit ici comme celui de n'importe quelle autre mégalopole occidentale. Voitures, téléphones portables, ordinateurs font partie de son environnement, et il connaît le stress propre aux grandes villes. Certes, le carioca ou le soteropolitano (habitant de Salvador) sait prendre le temps de savourer une bière pression (chopinho) ou de décompresser à la plage. Cependant, le rythme effréné des paulistas (habitants de São Paulo) n'est en rien différent de celui des New-Yorkais, des Tokyoïtes ou des Milanais. Le Brésil est le huitième pays en nombre d'internautes au monde et le troisième de sites web répertoriés en Amérique, derrière les Etats-Unis et le Canada.