Homme politique et diplomate, il fut le grand arbitre de la politique européenne lors du congrès de Vienne, en 1814-1815, et instaura le système d'équilibre des forces qui porte son nom.
Impératrice Elisabeth (1837-1898)
Née à Possenhofen, en Bavière, elle est considérée comme l'une des plus belles femmes de son époque. Intelligente et cultivée, elle demeura très instable et fuit ses obligations à la cour. Elle fut incarnée à l'écran par Romy Schneider.
Sigmund Freud (1856-1939)
Le père de la psychanalyse, viennois, compara son pays à un organisme malade. Neurologue et psychiatre de formation, il vint à fonder la psychanalyse en travaillant sur l'hystérie, à Paris. Il développa ses théories dans différents ouvrages, dont L'Interprétation des rêves.
Robert Musil (1880-1942)
Ecrivain connu pour L'Homme sans qualités, ouvrage philosophique dans lequel il analyse les causes du déclin d'un monde imaginaire, en fait l'Empire austro-hongrois.
Stefan Zweig (1881-1942)
Il s'exila en Angleterre en 1938, puis au Brésil, où il se suicida. Ce génial écrivain et historien ne put supporter d'assister à la poussée de l'hitlérisme en Europe. Parmi de nombreuses oeuvres, il laissa à la postérité Le Monde d'hier et maintes nouvelles.
Otto Wagner (1841-1918)
Pionnier de l'Art nouveau autrichien, cet architecte travailla à l'élaboration de la Ringstrasse viennoise avant d'adopter un nouveau langage plastique, dans lequel le fonctionnel triomphait sur l'esthétique.
Gustav Klimt (1862-1918)
A la recherche d'un graphisme propre influencé par le style byzantin, ce peintre fut tiraillé entre symbolisme et abstraction. On retrouve dans ses portraits de femmes des éléments annonciateurs de la société agonisante dans laquelle il vivait.
Adolf Loos (1870-1933)
Elève d'Otto Wagner, il prôna des façades sobres, sans fioritures. C'est à lui que l'on doit, à Vienne, la « maison sans sourcils », immeuble ascétique qui indisposait quotidiennement l'empereur François-Joseph.