Les grands monuments hispanomusulmans sont les impressionnants témoins d'une brillante civilisation. Cathédrales gothiques et Renaissance sont la marque de la conquête par une nouvelle foi qui devait s'affirmer haut et fort, tandis qu'églises et couvents baroques témoignent de l'afflux des richesses du Nouveau Monde. Plus récemment, l'architecture néo-mudéjare (début du XXe siècle) a tenté de redéfinir un style proprement andalou, tandis que l'Expo 92 a donné lieu à une débauche d'ouvrages d'art. Sans oublier l'architecture populaire très caractéristique des villages blancs de l'ouest ou de l'Alpujarra.
Littérature
De Paris à Cadix, Alexandre Dumas (François Bourin, 1989). oeuvres complètes, Federico García Lorca (Gallimard, 1991). Voyage en Espagne, Théophile Gautier (Gallimard, 1981). Mort dans l'après-midi, Ernest Hemingway (Gallimard, 1992). Le Médecin de Cordoue, H. Le Porrier (Le Seuil, 1974). Carmen et treize autres nouvelles, Prosper Mérimée (Gallimard, 1990). Le Flagellant de Séville, Paul Morand (Gallimard, 1982).
Le cinéma
Bien que dans le film Un chien andalou de Buñuel il n'y ait eu ni chien ni Andalou, comme le soulignait Dalí, il y a bien eu, à l'époque de la République et du franquisme, un cinéma qui reprenait tous les stéréotypes andalous, se basant fortement sur un folklore de pacotille et sur un genre en vogue à l'époque, la « copla », chanson réaliste andalouse. De façon très anonyme, la région d'Almería s'est transformée, entre 1960 et 1970, en un gigantesque plateau de cinéma où, à la suite de ceux de Sergio Leone, se sont tournés des dizaines de « westerns spaghettis ». Plus récemment, dans la foulée des succès de Pedro Almodovar, c'est un film andalou, Solas, de Benito Zembrano, qui a créé la surprise lors de la remise des Goyas, l'équivalent espagnol des Césars, de l'année 2000.